vendredi 21 octobre 2016

"Les chroniques de Mackayla Lane t1 : Fièvre noire" de Karen Marie Moning



Résumé : Mackayla Lane vit une existence paisible dans sa petite ville de Georgie, entre des parents aimants et une grande sœur dont elle est très proche. Quand cette dernière meurt dans d'atroces circonstances alors qu'elle étudiait à Dublin, Mac se précipite de l'autre côté de l'Atlantique. Décidée à faire la lumière sur ce meurtre, elle n'a pour seul indice que le dernier message laissé par sa sœur sur son téléphone. Sur le sol irlandais, la jeune femme va découvrir qu'elle est en fait une side-sheer, c'est-à-dire qu'elle possède le pouvoir de voir les faë parmi les humains.


Pourquoi ce livre : récupéré par hasard, j'en avais entendu parler il y a très longtemps quand je me renseignais sur ce qu'était la bit-lit.


Avis : Lecture "entre deux", j'avoue que je n'attendais pas grand chose de cette histoire. Je ne suis pas très attirée par les histoires de "fées" ou "faës" comme il est ici question et j'ai passé ma période bit-lit. Mais je me suis laissée tenter, surtout pour me faire ma propre opinion. Car c'est, paraît-il, un classique du genre.
Verdict : sans plus. Pas catastrophique mais vraiment sans plus. C'est plutôt bien écrit, ce qui vaut la peine d'être précisé. Et surtout, malgré la trame sombre, il y a beaucoup d'humour et de bons dialogues.
Mais j'ai eu du mal à m'intéresser à l'univers créé par l'auteur. L'intrigue a le mérite de se dérouler à Dublin, ce qui est un peu "exotique" mais j'ai eu l'impression que l'auteur n'y avait jamais mis les pieds. Pas que je connaisse cette ville comme ma poche, mais ce sont toujours les 2-3 mêmes endroits qui ressortent. Pareil sur la culture irlandaise. Même si la trame est basée sur le folklore celte, j'aurais aimé plus de précisions, plus de détails. L'histoire des objets Seelie ou Unseelie (faë de lumière ou faë noire) est plutôt bien trouvée et en bonne bibliophile que je suis, c'est un plus de savoir que l'objet le plus maléfique est un grimoire. :)
Concernant les personnages, je tiens à réhabiliter celui de MacKayla qui a si souvent été décriée sur internet (d'après les blogs que j'ai pu lire après ma lecture). Trop superficielle, trop naïve. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce jugement tranché. D'accord, sa passion est d'accorder son vernis à ongles à la couleur de sa jupe MAIS, c'est au début, quand elle ne se doute de rien.
Quant à Jéricho Barrons, il est là pour faire le beau brun mystérieux qui visiblement est obligatoire dans ce type de roman. C'est tellement lu et relu !!! Rien d'original sous le soleil. Bien évidemment qu'il n'est pas ce qu'il semble être.
Je n'ai pas spécialement envie de lire le tome 2, je ne suis pas dans un état d'impatience insoutenable. Même si le décor celte change un peu, le fond de l'histoire sent le réchauffé (le bien contre le mal, rien que ça). Mais ça se lit !




J'ai Lu, 2013, 420 p. (lu sur ma liseuse)



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